5 sept. 2011

Retour sur Rock en Seine 2011: Dimanche 28 aout

Copyright: Nicolas Joubart


Pour terminer cette 9e édition du festival Rock en Seine c'est avec un effort intersidéral que je suis sortie de mon lit pour voir le groupe que j'attendais avec impatiente: j'ai nommé Crocodiles. C'est donc après une course contre la montre pour avoir un tram que j'arrive sur le site du festival, juste le temps de courir de l'espace presse jusqu'à la scène de la Cascade, et voilà les reptiles de San Diego (facile celle-là) prêts à donner tout ce qu'ils ont pour amasser la foule. En effet, faire jouer Crocodiles à 14h30 (soit dès l'ouverture du festival) ne semblait pas être une bonne idée puisque très (trop) peu de personnes sont là pour les applaudir. Mais peu importe, les dudes sont là et ne se laissent pas abattre, ils démarrent leur set avec Neon Jesus et autant vous dire que je commence déjà à avoir des étoiles dans les yeux dès les premières notes. Les titres du premier album, Summer Of Hate, se mélangent à ceux de Sleep Forever et je ne peux m'empêcher de chanter et danser lorsque le groupe se met à jouer Heart Of Love, morceau coup de cœur de la team Psychedelic Electric. Mais si le set des américains ne semble pas surprendre à première vue, le groupe a décidé de faire un petit cadeau aux festivaliers présents en jouant plusieurs nouveaux titres du troisième album (qu'ils sont actuellement en train d'enregistrer à Berlin comme nous le confiait le groupe en conférence). Ce n'est qu'au bout de 45 petites minutes que les garçons de Crocodiles quittent la scène et laissent derrière eux un public conquis par leur musique à l'allure shoegaze


Cat's Eyes © Nicolas Brunet

C'est sous un ciel dégagé que nous nous sommes rendues au concert de Cat's Eyes et autant vous dire qu'après la déception du nouveau Casino on en attendait beaucoup. Les hipsters et fans du look East London étaient au rendez-vous.
Le groupe fait son entrée et Faris (chant) à l'air assez détendu, il salut le public et démarre le set avec 'Cat's Eyes'.
Il ne faudra pas plus d'une chanson pour, une fois de plus, ressentir le malaise: le son est extrêmement mal balancé. Quand ils remettent le son du micro de Faris, ils retirent celui de Rachel, quand ce n'est pas la guitare un ingé son ce met à parler en pleine chanson. Bref du gros n'importe quoi ! Tous les effets et le charme retro qu'on aime tant sur l'album disparait en live. La foule semble elle non plus ne pas accrocher les rangs se vide et on assiste a un silence quasi religieu entre les chansons. Les tubes s'enchainent 'Not a Friend', 'Sunshine Girls'.
"Cat's Eyes caresse mais ne mord pas" dixit Tsugi dans un tweet je crois que c'est tout à fait ça. Les lives de 'Cat's Eyes' ne sont pas à la hauteur de l'album et c'est bien dommage.

The Horrors © Nicolas Brunet

Faris Badwan revient sur la scène 'Pression Live' (d'ailleurs beaucoup trop petite à mon sens) avec sa bande initiale pour son second live de la journée j'ai nommé The Horrors. Il a troqué sa marinière et sa veste en jean pour un tee-shirt et un perfecto le tout noir évidemment. Ils démarrent avec 'Changing the Rain' et le public (le même qu'à Cat's Eyes) ne se fait pas prier pour sauter dans tous les sens. Il ne faudra que deux chansons d'échauffement pour que la foule parte en délire et c'est donc sur 'Who Can Say', du second opus, qu'on assiste aux pogo, slam et même slam avec une cigarette à la bouche (prouesse d'ailleurs, ironiquement, soulignée par Faris).
Au grand désespoir du public (qui crie des titres) le groupe ne semble pas avoir l'intention de jouer 'Strange House', leur premier opus, une page qu'ils ont surement tourné. The Horrors nous assurent un set très énergique mais beaucoup plus calme que ceux qu'on a connu précédemment on sent la maturité que ce soit au niveau de la musique ou encore de l'attitude. 'Three Decades", "Endless blue", Sea within a Sea"et c'est sur la magnifique 'Moving Further Away"que le set s'achève ils repartent aussi vite qu'ils sont arrivés.
The Horrors et PE ce sera toujours une grande histoire d'amour.


Tinie Tempah © Nicolas Joubard

Dans un registre totalement différent et je pèse mes mots on est parties bouncer notre body sur 'Tinie Tempah' (pas honte du tout!). On a eu le droit un vrai show, l'anglais Patrick Okogwu, de son vrai nom, a su créerune piste de danse géante sur la scène de la "Cascade". Tinie tempah a dirigé son public nous demandant de faire des pogos, bouger de gauche à droite, se baisser puis sauter ou encore de répéter des "mother f*****" en faisait le signe west coast. Le set s'achève mais on entend le public râler car la célèbre chanson "Pass out" n'a pas été joué mais c'était sans compter le rappel (pourtant très rare à RES).
Tout le monde est reparti le sourire au lèvres et les jambes musclées.

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