1 sept. 2011

Retour sur Rock en Seine 2011: samedi 27 aout

Chez Psychedelic Electric on est toujours partantes pour aller à des festivals surtout lorsqu'il s'agit de Rock en Seine, le dernier festival de l'été qu'on ne manquerait pour rien au monde. C'est donc sous un temps de m**de que nous nous rendons au domaine de St-Cloud pour la 9e édition du festival. Rock en Seine 2011 c'est parti côté Psychedelic Electric !


Credit photo: Ophélie Psychedelic Electric

C'est sous une énorme averse que j'arrive sur le site du festival, juste le temps de récupérer mon accréditation et filer devant la scène de l'Industrie pour le concert d'Austra. Il est déjà 18h45 et le groupe arrive sur scène et commence le set avec The Beast et là le malaise se fait sentir... Dès que Katie Stelmanis se met à chanter mes oreilles se mettent à saigner et c'est à se demander s'il y a eu entourloupe sur la marchandise. J'veux dire, est-ce que l'album d'Austra n'était qu'une farce et que la voix était retouchée du début à la fin ? The Beast se termine et le groupe enchaine sur Young & Gay, le temps pour eux de se rattraper. Fausse alerte, il semblerait que ce ne soit qu'un mauvais problème de son puisque Katie réussit à apaiser mes oreilles avec la douce voix qu'on retrouve sur l'album. Les chansons s'enchainent et les trois nymphes sur scène continuent leurs danses aériennes et ensorcellent le public qui se met à bouger petit à petit. La puissance d'Austra est décuplée sur Beat And The Pulse, morceau qui les a révélé au grand jour, et Katy et ses copines continuent leurs danses envoutantes et gagnent de plus en plus de partisans comme en témoigne le dude à côté de moi qui serait près à sauter les barrières pour pouvoir danser auprès des filles du groupe. Déjà 19h30, il est temps pour les canadiens de nous quitter sur Spellwork et soyons honnête, après un démarrage un peu difficile, le groupe a su trouver le bon sort pour envouter le public de Rock en Seine.


Credit photo: Rock en Seine

Après un tour à la scène de l'Industrie c'est vers la Grande Scène que je me dirige pour Interpol. Jusqu'ici Interpol c'était un peu le groupe mystérieux pour moi, le groupe que je devais voir au moins une fois dans ma vie avant de mourir. Il est environ 20h lorsque Paul Banks et ses acolytes arrivent sur scène, costumes de rigueur, et commencent avec Success, morceau phare de leur dernier album. Le public ne se fait pas prier et reprend les chansons avec le groupe. Les titres s'enchainent (Say Hello To The Angels, Narc, C'mere, Lights...) et les gens autour de moi bougent, chantent. Moi je reste là, impassible et pourtant ce n'est pas l'envie de bouger et chanter qui me manque mais je n'arrive pas à rentrer dans l'ambiance. J'en arrive même à regarder l'heure (peut-on faire plus blasée que ça ? Je ne crois pas) jusqu'à ce que le groupe joue Obstacle 1, morceau qui sonne enfin la fin du concert. La foule se disperse: il y a ceux qui vont voir Wu Lyf ou Death From Above 1979 et ceux qui restent aux premiers rangs pour le concert d'Arctic Monkeys. Moi je décide de m'éclipser à l'espace VIP, le temps de voir un mini showcase des Wombats et revenir pour le concert des singes.

Chez PE on a un peu, pour ne pas dire beaucoup, de mal avec le phénomène "Wu Lyf" mais comme nous sommes également des gens très ouverts j'ai fait le déplacement jusqu'à la scène 'Pression Live' afin de voir ce qu'ils "valaient" en live. La déception fut encore plus grande que celle imaginée, prenez des hipsters anglais ajoutez y un chanteur avec, pardonnez moi l'expression, une voix de merde qui ressemble a celle de Nickelback et ca vous donnera "Wy Lyf". Désolée mais pour le coup je crois qu'on est pas assez hype pour apprécier.


Credit photo: Rock en Seine

S'il y a un concert qu'il ne fallait pas rater en ce samedi 27 aout c'est bien celui d'Arctic Monkeys. D'ailleurs, la plupart des festivaliers semblent s'être passés le mot puisque la pelouse de la Grande Scène est noire de monde. C'est donc vers 22h que les anglais arrivent sous un tonnerre d'applaudissements et commencent leur set avec l'excellent Library Pictures qui annonce directement la couleur du concert. Ce soir les singes comptent bien nous faire bouger, suer et chanter. Pas le temps de reprendre son souffle que le groupe est déjà reparti avec Brianstorm et les pogos se répandent un peu partout dans la foule. Les titres à succès du groupe s'enchainent (Still Take You Home, The View From The Afternoon, I Bet You Look Good On The Dancefloor, etc) et évidemment le public reprend les paroles en cœur jusqu'à extinction de voix mais peu importe, ce soir Alex Turner et sa bande mettent le feu à la Grande Scène et des étoiles dans nos yeux. Au final ce sera plus d'une heure de bonheur que les singes offriront au public de Rock en Seine mais comme toutes les bonnes choses ont une fin, je m'en vais vers la nouvelle scène Pression Live pour aller applaudir d'autres anglais...


Credit photo: Ophélie Psychedelic Electric

Pour clôturer cette deuxième journée du festival on a rendez-vous avec The Wombats qu'on aime tant chez Psychedelic Electric. Il n'y a pas masse de monde lorsque j'arrive sur la pelouse de la nouvelle scène mais ce n'est que 20 minutes plus tard, lorsque le groupe monte sur scène et joue les premières notes de Our Perfect Disease le public se met à les acclamer ce qui ne laisse pas les marsupiaux indifférents. Il n'y a pas grand chose à dire sur ce concert, comme d'habitude les Wombats nous servent la même setlist (qui n'en reste pas moins efficace!), la même dose de bonne humeur et de blagues. Tord (basse) saute d'un bout à l'autre de la scène et ira même jusqu'à descendre dans la fosse aux lion(ne)s à la fin du concert pendant que Murph et Dan s'essayent au français en se servant un verre de vin rouge entre deux morceaux. Les tubes y passent sans exception (Kill The Director, Anti-D, Jump Into The Fog, Moving To N-Y) mais ce que le public réclame depuis le début reste le morceau qui leur a fait accédé à la gloire, j'ai nommé: Let's Dance To Joy Division. Il faudra patienter jusqu'au rappel pour avoir le droit à l'excellent Let's Dance To Joy Division qui mettra la foule en furie. Avant de nous quitter Dan annonce que le dernier morceau sera une espèce de jam, de quoi se défouler avant le retour pénible en métro...

La deuxième journée de Rock en Seine s'achève mais c'est de pied ferme que nous attendrons les deux dudes de Crocodiles le dimanche devant la scène de la Cascade.

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