28 mars 2012

[LFSM] Dum Dum Girls (+ Masquer + Mensch) @ Divan Du Monde

Crédit photo: Sarah Bastin

Du rock, de la bière et des femmes... C'est en tout cas l'impression que j'ai eu hier soir au Divan du Monde qui accueillait les Dum Dum Girls (+ Mensch + Masquer) pour la 15e édition du festival les Femmes S'en Mêlent. Mais ne vous méprenez pas, la grâce féminine était aussi au rendez-vous !

Il est un peu plus de 20h lorsque j'arrive dans la salle, déjà bien remplie, pour Masquer. Autant être honnête dès le début: Masquer je n'en avais jamais entendu parler, je partais donc sans apriori et pour une fois ça a payé. Sur scène ça donne Kicki Halmos et Pelle Lundqvist, deux suédois qui nous envoutent avec une pop sombre (aux allures parfois shoegaze) qui n'est pas sans rappeler les canadiens d'Austra. S'il y a un titre à retenir parmi tous ces bons morceaux ce serait sans doute "There was the smell of grease". Pour leur premier concert français, Masquer auront réussi le pari de mettre le public parisien dans leur poche et ça, ce n'est vraiment pas facile.

Une vingtaine de minutes plus tard, les suédois laissent la place à un autre duo, français cette fois: Mensch. Alors comment dire ? Mensch c'est sympa... mais sans plus. Pareil que pour Masquer, je ne connaissais pas et n'avais donc aucun préjugé sur le groupe. Les deux filles ont joué quelques chansons sympas, ont fait danser quelques personnes puis sont gentiment reparties après une reprise instrumentale de "She's Lost Control" de Joy Division. Je n'ai pas été conquise même si je suis sûre qu'il y a de bons éléments dans leur musique.

A vrai dire, la raison de ma présence au Divan du Monde n'était que pour voir les Dum Dum Girls (et, accessoirement, mourir de jalousie face à leurs jambes super belles, voilà c'est dit). Dee Dee et ses copines (notons la présence d'une nouvelle bassiste) arrivent sur scène et nous balancent de but en blanc le terrible "He Gets Me High". Les californiennes annoncent la couleur: ce soir elles comptent montrer au public parisien qu'elles ne sont pas qu'un simple girls group de plus à s'inspirer de la pop des 60's. Non, les Dum Dum Girls dégainent les grosses guitares ce soir et enflamment la salle avec des morceaux tels que "Bedroom Eyes", "Catholicked", "Jail La La" ou encore avec la balade aux allures plus pop: "Coming Down". C'est avec un show de près de 45 minutes et un rappel plus tard que les belles Dum Dum Girls nous quittent pour ravager une autre ville française à coup de grosses guitares (toujours aussi efficaces) et de jeu de jambes à la façon d'une star des 60's.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Dommage qu'elles n'aient pas joué leur intéressante reprise de There is a light that never goes out ! Mais elles nous ont gratifié d'une nouveauté sympa...