20 mai 2012

[CONCERT] Keane @ Casino de Paris

 crédit photo: Mauro Melis pour SOV

Vous n'êtes pas sans savoir que ce qui a réunit notre passion pour la musique est Keane. Alors oui, je vous vois venir avec vos "Keane c'est pour les vieux" ou encore "Keane c'est nul". Et bien nous, nous n'avons pas honte de dire qu'on aime Keane, c'est toute une histoire chez Psychedelic Electric. Le 15 mai dernier, les anglais jouaient à guichet fermé au Casino de Paris et forcément nous ne pouvions pas rater ça. Retour sur un concert pas comme les autres...

Nous arrivons quelques minutes avant que la première partie entre en scène. N'étant généralement pas très emballées par les premières parties, c'est avec appréhension que nous assistons à l'arrivée de Bastille. Mais les quatre londoniens attirent notre curiosité au bout de quelques minutes avec des mélodies pop comme des chansons plus catchy. Les fans de Keane semblent tout aussi ravis de la prestation de Dan Smith et ses acolytes et lorsque vient leur étonnante reprise de Corona The Rhythm Of The Night, la nostalgie se fait sentir dans la salle et le public en redemanderait presque. Mais il est temps pour la première partie de nous quitter et de laisser place à ceux que tout le monde attend depuis des années maintenant... Keane.

Le groupe arrive sur la scène du Casino de Paris et entame directement avec You Are Young, premier morceau du nouvel album, que le public semble déjà apprécier une semaine seulement après la sortie de Strangeland. A peine le temps pour le charismatique Tom Chaplin de lancer un "bonjour Paris" que les premières notes de Nothing In My Way se dispersent dans toute la salle, pour le plus grand bonheur des fans. Mais n'oublions pas que le groupe est là pour nous présenter son nouvel album et enchaine avec Day Will Come avant de faire un retour dans le temps avec le tube qui les a certainement lancés en France, Everybody's Changing. Évidement, à ce moment-là le public qui était déjà bien lancé pour faire la fête avec Keane, reprend en chœur les paroles histoire de montrer au groupe que non, nous ne les avons pas oubliés après ces quelques années d'absence. Le groupe parait touché et Tom en profite même pour lancer quelques blagues à la foule avant de repartir avec la petite ballade qu'est The Starting Line et l'excellent This Is The Last Time, qu'on n'avait pas écouté depuis des années chez Psychedelic Electric !
Les morceaux s'enchainent et les albums se confondent, tout y passe: de l'énergique Bend And Break au très calme Black Rain en passant par Perfect Symmetry ou encore par la très émouvante chanson qu'est A Bad Dream. Le public suit la cadence sans jamais s'ennuyer, le temps passe à une allure folle et le groupe nous offre même une de leur plus belle création qu'on avait presque oublié, j'ai nommé Bedshaped. Séquence émotion et cœurs serrés au Casino de Paris, pas un bruit ne se fait dans la salle, le public est bien trop occupé à écouter la voix cristalline de Tom. Mais pas le temps de verser une larme que le groupe nous balance de but en blanc Is It Any Wonder? tiré de leur second album, Under The Iron Sea, avant de quitter la scène sous les acclamations du public.


L'heure du rappel a donc sonnée et seuls Tom, Tim et Jesse reviennent sur scène. Tom fait une blague à propos de l'absence de Richard qui se cacherait donc dans le public pour écouter le morceau suivant, Sea Fog. S'il y a un morceau qui ne m'a pas convaincue sur Strangeland c'est bien celui-ci mais autant vous le dire, en live c'est une toute autre histoire. Ces gars arrivent à faire passer tellement d'émotions que ce soit dans la voix de Tom ou bien dans la façon de jouer de Tim que je me laisse convaincre par la beauté de ce morceau et l'intensité qu'il dégage en live. Changement d'ambiance avec le retour de Richard sur scène et le tant attendu Silenced By The Night, morceau pop-rock aux allures parfois 80's.

Et comme toutes les bonnes choses ont une fin, Tom remercie le public une dernière fois et nous promet qu'ils reviendront très vite cette année. On y croit donc et le concert se finit en apothéose avec l'énergique Crystal Ball. Les lumières se rallument sur la scène et dans la salle, le groupe salue le public parisien avant de repartir en coulisse pour la dernière fois. C'est au final un pur moment de nostalgie auquel on a participé et je sais que beaucoup d'entre vous ne partagent pas notre amour pour Keane mais on ne peut pas nier que ces anglais-là savent tenir un show puissant et à la fois bien ficelé.

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